La 19ème réunion du conseil international du FiTI ou Fisheries Transparency Initiative du 5 décembre 2022 a approuvé la candidature de Madagascar.

Et d’une doublée pour le ministère de la pêche et de l’économie bleue. Après l’éloge faite par les organisations de la société civile portant sur la bonne gouvernance et la transparence opérées par l’équipe dirigeante actuelle de ce département ministériel, celui-ci s’octroie le statut de « candidat officiel » dans le FiTI ou Fisheries Transparency Initiative. Ce qui fait de Madagascar « le troisième pays au monde à se voir accorder ce statut après la Mauritanie en 2018 et les Seychelles en 2020 ». La validation de la candidature s’est faite après soumission de dossier au conseil du FiTI initiée le 18 novembre 2022 et l’accomplissement des six étapes de signature requises dont la mise en place du Groupe National Multipartite composé d’un nombre égal de représentants du gouvernement, des entreprises (à petite et grande échelle) et de la société civile. « Au cours de l’année écoulée, le gouvernement a judicieusement rempli les six étapes… » précise le site Web du FiTI.

Engagement pays

Il conviendrait de noter que le gouvernement malgache, via le ministère de la pêche et de l’économie bleue a décidé de mettre en œuvre le FiTI au mois de septembre 2021. Une décision qui représente « une étape majeure vers la préservation, la gestion et le développement d’une pêche durable pour les générations futures » et qui s’inscrit dans le cadre d’un « effort plus large visant à améliorer la gouvernance du secteur, qui a également vu la signature de conventions entre le MoFBE et à la fois le bureau national de lutte contre la corruption et la cellule de renseignement financier ». La validation de la candidature de Madagascar dans le Fisheries Transparency Initiatives incombe à Madagascar quelques obligations. Notamment, la production de son premier rapport FiTI qui devrait « évaluer l’accessibilité et l’exhaustivité des informations sur la pêche publiée par le gouvernement ». « Cela couvre une série de domaines de la gestion de la pêche, tels que les lois et les documents politiques, les accords d’accès à la pêche étrangère, les informations sur les stocks, et les données sur les paiements et les prises des navires de pêche à grande et petite échelle » peut-on lire dans un communiqué publié sur le site web officiel du FiTI. La décision du gouvernement d’intégrer cette initiative témoigne de la volonté du département ministériel d’être transparent dans sa gestion et gouvernance. Avec cette candidature acceptée, le ministère de la pêche et de l’économie bleue offre une image positive au gouvernement qui traverse actuellement une zone de turbulence à cause (ou grâce c’est selon) à une menace de motion de censure par les députés.


Lumen