La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) n’a pas la confiance des Malgaches et semble être victime des mauvaises pratiques déplorées et pointées du doigt durant les élections précédentes. « Les citoyens nous font savoir qu’ils ne veulent pas être inscrits dans les listes électorales. Pourquoi ? Ils nous taxent d’avoir été derrières des éventuelles fraudes alors que la CENI actuelle n’a pas encore organisé des opérations électorales » note Andriamalazaray Andoniaina, premier vice-président de la CENI sans pour autant s’étaler davantage sur la question. Interrogé sur le nombre de citoyens inscrits actuellement, celui-ci de répondre : « cela ne sera connu qu’à partir du 2 mars 2023, date de l’arrêtage provisoire des listes ». Pour la commission, le fait de publier et de communiquer les chiffres et pourcentages avant cette date pourrait avoir des conséquences néfastes sur le déroulement des opérations initiées actuellement.
Lumen