Le face-à-face entre les membres du gouvernement et les parlementaires aura lieu indique le président de l’Assemblée nationale.
« Diverses circonstances ont conduit à l’annulation de cette séance par le passé. Mais cette année, il est indispensable que la session ordinaire accueille ce face-à-face entre le gouvernement et les législateurs », déclare le président de l’Assemblée nationale Justin Tokely à propos de la séance de questions-réponses entre les membres du gouvernement et les parlementaires en marge de l’ouverture de la session ordinaire à Tsimbazaza ce 6 mai. « Ce sera l’occasion pour le gouvernement de rendre compte de son action devant le législatif, afin d’informer le public sur les projets réalisés, en cours et à venir pour le développement du pays », ajoute-t-il.
Ce face-à-face entre l’exécutif et les députés est voulu par l’article 102 de la Constitution qui indique qu’une « séance par quinzaine au moins est réservée aux questions des membres du parlement et aux réponses du gouvernement ». Cet article de poursuivre que « trois jours de séance par mois sont réservés à un ordre du jour fixé par chaque Assemblée, à l’initiative des groupes d’opposition et des minorités ». En 2023 et 2024, ces séances avaient été annulées au dernier moment. En 2023, la séance de questions-réponses s’était déroulée sous une forme inhabituelle, bien que prévue à l’ordre du jour, les membres du gouvernement de Christian Ntsay avaient choisi de répondre aux députés par écrit, sans être physiquement présents à Tsimbazaza. Il faut dire que le dernier face-à-face en 2022 a été particulièrement houleux.
Le président de l’Assemblée national assure donc que la séance aura bien lieu durant cette première session parlementaire ordinaire. Il ajoute que la date sera communiquée ultérieurement. « Nous allons nous coordonner avec le Premier ministre Christian Ntsay pour déterminer la date la plus appropriée » conclut-il.
Antsa Valisoa