Les bouquinistes d’Ambohijatovo font partie intégrante de de l’identité d’Antananarivo. Les pertes sont énormes, surtout pour les propriétaires des stands. La commune urbaine d’Antananarivo déplore des pertes importantes suite à l’incendie survenu à Ambohijatovo dans la soirée d’hier. Des pertes qui touchent l’identité même de la capitale, ce, dans la mesure où les bouquinistes de ce quartier font partie des «patrimoines identitaires de la ville des miles». Si les faits sont là, les sources officielles divergent sur le bilan communiqué au public. Dans une publication effectuée sur sa page Facebook, Naina Andriatsitohaina fait état de 49 box consommées par le feu. La police nationale quant à elle déplore 79 stands en proie aux flammes. Interrogée sur la question, une source auprès du corps des sapeurs-pompiers précise «le maire de la commune urbaine d’Antananarivo a annoncé qu’il y a 49 box détruits, c’est donc la version officielle». De son côté, le colonel Razafimanahaka Tiana, Chef du corps des sapeurs-pompiers rassure en avançant qu’«aucune perte humaine n’a été déplorée».
Par ailleurs, une partie des stands a pu être sauvée grâce à la solidarité des éléments des corps des sapeurs-pompiers, des habitants des quartiers environnants et des personnes de bonne foi qui étaient sur place durant la tragédie. Dans son post, le maire de la commune urbaine d’Antananarivo annonce vouloir discuter des questions relatives à la réhabilitation.
Chelsea